Faces – Surfaces – Limites
Faire des images et les lire sont deux actes réciproques. Parce que se construit dans le cadre un agencement aperçu (un improbable car il se manifeste aussi de lui-même), parce que nos yeux reçoivent les images s’échappant de leur support, un va-et-vient construit notre rapport aux images. Bien sûr, il s’agit de laisser une portion du monde que nous traversons sur un support qui essayera de la contenir, mais l’image a ses vies propres. Elle appelle d’autres images avec lesquelles elle dialogue ; elle s’installe dans nos psychés comme ces plantes adventices portées par le vent ; elle peut réclamer un espace plus large que celui que nous avons bien voulu lui laisser, car elle porte vers nous la matière du monde.