Et de ce fait, ce que peut le Corps,
personne jusqu’à présent ne l’a déterminé
Spinoza

Inclusion

L’inclusion est souvent définie comme un processus ou un effort démocratique pour donner aux personnes en situation de handicap le même accès que chacun⋅e à la vie sociale, politique et culturelle. Si cela représente une tendance dans les processus inclusifs, il n’en demeure pas moins que l’inclusion n’est pas « quelque chose en plus », qu’elle n’est pas une prestation concédée. En réalité, elle est toujours déjà là, comme un appel intérieur.

Hors des éléments historiques retenus et présentés comme des sources immobiles, une vue plus large des processus institutionnels permet de voir que l’inclusion – telle qu’elle est en réalité advenue – est une partie essentielle de l’éthique des institutions et des groupes sociaux. Ce faisant, l’inclusion se détermine comme un élément constitutif des institutions – et dont elles ne peuvent se séparer – et qui fonde l’ensemble des gestes la représentant.

L’inclusion s’entend alors comme le fruit d’un mode d’existence des institutions et des formes sociales ayant muté pour permettre à ces dernières de se pérenniser. Il s’agit d’une manière de construire les objets techniques, culturels et politiques qui, dans son processus, inclut la diversité des expériences, des sensibilités et des corps. Ainsi, en travaillant avec plutôt que pour, les éléments créés ne représentent plus nécessairement un obstacle pour celles et ceux qui le rencontrent.

Il s’agit d’ailleurs d’une manière de faire relation et de travailler son attention afin que chacun⋅e puisse être entendu⋅e et puisse ainsi faire valoir ses droits personnels. Que ce soit pour le droit à la culture, à la représentation ou simplement celui de pouvoir être entendu⋅e, l’inclusion est la forme dynamique relationnelle des institutions qui assure à chacun⋅e ses droits.

Diversité

La variation étant un des premiers principes de la vie, il en découle une diversité d’êtres et de manières de vivre. Reconnaître la diversité permet de prendre en compte la pluralité des modes de vies ainsi que les richesses provoquées par la rencontre de ceux-ci. Plus que la différence implicite inclue dans le concept d’altérité, la diversité comprend « l’identité de genre, l’âge, les capacités, l’ethnicité, la religion, la nationalité, les communautés, l’orientation sexuelle, le lieu de pratique et le type de pratique ». Ainsi, dans un cadre donné, il est possible d’appréhender la diversité en observant les présences des variations et la possibilité pour chacun⋅e de vivre librement.

Bien que le mot écosystème soit premièrement considéré pour parler de l’environnement naturel et physique, il est possible de parler d’un écosystème des relations et de la diversité. Étant donné la formation de la plupart de nos sociétés, la présence et le soutien de la diversité permet à celles-ci de tenir dans le cas où elles sont mises en péril. Ainsi, la diversité n’est plus seulement une seule acceptation des autres manières de vivre, elle est le point d’ancrage où, par la rencontre, chacun⋅e peut augmenter sa puissance d’agir. Il s’agit de donner à chacun⋅e la possibilité de vivre pleinement sa vie au sein d’un corps social.

Actuellement en mandat pour Médiathèque Valais, je serai heureux de pouvoir soutenir votre institution
dans le projet de diversité et d’inclusion que vous vous proposez d’accomplir.

Prenons contact !

Afin de déterminer au mieux vos besoins et pour que l’expérience de vos pratiques culturelles ait une nouvelle couture, une première rencontre ou un premier contact téléphonique nous permettra d’établir
les bases de la rencontre.